L'oignon
Une image au cours de mon initiation à la psychanalyse ( freudienne ) m'a interpellé : l'oignon. L'oignon représente la structure psychique de chacun, l'exemple est explicite. nous naissons disons, tout nu. Petit être fragile, sensible et complètement dépendant de notre chère mère et de notre père par la suite. Héritier d'un patrimoine génétique inscrit dans nos gènes, nous héritons également de tout une histoire familiale avec ses secrets, ses névroses et son identité.
Nous sommes alors, à la naissance nous diront le bulbe, celui de l'oignon. La vie, la société nous impose déjà, au plus jeune âge, ses valeurs et ses règles. Le bébé que nous sommes est confronté à ses premières frustrations, commence alors la construction de ce cher oignon : une couche, une autre au fil de chaque expérience frustrante, traumatisante. Notre futur se construit là : nous, moi, vous sommes en train de créer, malgré nous, la personne que nous seront plus tard avec ses névroses, ses psychoses , son 'caractère' et sa 'personnalité'.
Qui n'a pas entendu dire " elle a le même caractère que son père" ! est ce vraiment une naturelle transmission comme s'en réjouissent les parents attendris par le don d'une partie d'eux dans leur petite progéniture ? la transmission d'un nez familial doit elle être rangé dans le même tiroir que la timidité familiale ? ou les réponses sont elles ailleurs, non dans le tiroir " GENES ".
Mon oignon à moi , c'est à dire moi, s'est couvert d'une multitude de couches épaisses et très dures à éplucher. D'une part parce que ces couches sont bien plaquées contre le bulbe, et d'autres part , car certaine couche protège tellement bien de la souffrance que les enlever reviendrait à souffrir encore une fois, des mêmes frustrations que nous avons refoulés justement pour nous protéger. Seulement la donne à changer : je n'ai plus 10 mois ou 2 ans. Je suis une adulte de 30 ans tout juste, prête à comprendre, analyser des situations, des réactions, des séparations du haut de ses 30 ans.
Nous sommes alors, à la naissance nous diront le bulbe, celui de l'oignon. La vie, la société nous impose déjà, au plus jeune âge, ses valeurs et ses règles. Le bébé que nous sommes est confronté à ses premières frustrations, commence alors la construction de ce cher oignon : une couche, une autre au fil de chaque expérience frustrante, traumatisante. Notre futur se construit là : nous, moi, vous sommes en train de créer, malgré nous, la personne que nous seront plus tard avec ses névroses, ses psychoses , son 'caractère' et sa 'personnalité'.
Qui n'a pas entendu dire " elle a le même caractère que son père" ! est ce vraiment une naturelle transmission comme s'en réjouissent les parents attendris par le don d'une partie d'eux dans leur petite progéniture ? la transmission d'un nez familial doit elle être rangé dans le même tiroir que la timidité familiale ? ou les réponses sont elles ailleurs, non dans le tiroir " GENES ".
Mon oignon à moi , c'est à dire moi, s'est couvert d'une multitude de couches épaisses et très dures à éplucher. D'une part parce que ces couches sont bien plaquées contre le bulbe, et d'autres part , car certaine couche protège tellement bien de la souffrance que les enlever reviendrait à souffrir encore une fois, des mêmes frustrations que nous avons refoulés justement pour nous protéger. Seulement la donne à changer : je n'ai plus 10 mois ou 2 ans. Je suis une adulte de 30 ans tout juste, prête à comprendre, analyser des situations, des réactions, des séparations du haut de ses 30 ans.